Le Souffle primordial: donc essentiel. Du premier au dernier. C’est simple, clair, concret.
Le Souffle oriente mon devenir, d’expiration en expiration, de vague en vague. Quand je le contrains, il se fait tempêtueux, quand je le prolonge, il se fait clément.
Le Souffle laisse peut-être des traces divines dans l’air, dans nos poumons, en nous ? L’air de rien, mon Souffle ne m’appartient pas. Il ne peut être celui d’hier ni de demain.
Le Souffle teinte mon corps, mes émotions, mes pensées et tout mon corps-esprit, vers le rosé jouvenceau, le bleuté cyanosé ou le gris cendré.
Souffle exhale dans mon corps, dans tous ses aspects, dont mon cœur, essentiel, ma peau, précieuse limite, et mon nerf vague si discret, ondoyant et influant.
Tel un artiste-jongleur, Souffle jette des ponts entre l’extérieur et l’intérieur. Souffle relie.
Souffle donne le la à mes intentions selon que je parle sur l’expir ou sur l’inspir.
Souffle est toujours un renouveau.
La fréquence de Souffle influence la qualité de ma vie, que je sois riche ou pauvre. S'il change, mon vécu change.